Paris, 9 avril 2025 – Ce qui devait être un moment de détente autour de Minecraft, le film, s’est transformé en spectacle macabre. En pleine projection du long-métrage inspiré du célèbre jeu vidéo, un groupe d’adolescents a décapité un véritable poulet… en plein milieu de la salle.
Un délire de « roleplay » qui tourne au gore
Selon plusieurs témoins présents sur place, tout a commencé par des rires étouffés et des murmures à propos d’un « rituel Minecraft ». Quelques instants plus tard, l’un des jeunes a sorti de son sac un véritable poulet vivant, pendant qu’un autre dégainait un petit couteau de cuisine. « Ils ont mimé une scène du jeu, genre ‘il faut du poulet cru et des plumes’ », raconte Paul, 19 ans, encore sous le choc. « Puis le couteau est tombé, littéralement. Là, plus personne ne riait. »
La salle a immédiatement réagi : certains se sont levés, criant, d’autres ont quitté les lieux en courant. Le film a été interrompu, et les jeunes, visiblement fiers de leur geste, ont été retenus jusqu’à l’arrivée de la police.
Une performance absurde pour les réseaux ?
Interrogés sur place, les adolescents – entre 14 et 16 ans – auraient déclaré vouloir « vivre Minecraft en vrai » et « faire une vidéo virale ». Une tentative de buzz morbide, filmée par l’un d’eux et destinée à TikTok, selon les premiers éléments de l’enquête.
La police a ouvert une procédure pour acte de cruauté envers un animal et trouble à l’ordre public, tandis que la SPA a condamné fermement ce geste « stupide et barbare ». Des psychologues ont été dépêchés pour accompagner les spectateurs les plus jeunes, choqués par cette scène surréaliste.
Un jeu mal compris ?
Depuis l’incident, les réactions s’enchaînent sur les réseaux sociaux. Tandis que certains dénoncent une jeunesse en quête d’attention prête à tout, d’autres pointent du doigt une confusion inquiétante entre virtuel et réel. Mojang, l’éditeur de Minecraft, a brièvement réagi sur X (ex-Twitter) : « Minecraft n’est pas un manuel pour reproduire la réalité. Aucun animal ne devrait souffrir au nom du jeu. »
L’incident relance une fois de plus le débat sur les limites du mimétisme numérique et la responsabilité des plateformes dans la diffusion de contenus choquants. En attendant, les adolescents impliqués pourraient bien se retrouver face à la justice – bien loin de leur quête de likes.
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